Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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25.05 - La patrouille de la joie - Partie 1
The Happiness Patrol (1)
Le Docteur et Ace se retrouvent sur une colonie terrienne nommée "Terra Alpha" et dirigée par la souveraine Helen A. Sur Terra Alpha, la tristesse est un crime capitale et une police secrète nommée "The Happiness Patrol" est chargée d'exécuter quiconque ne serait pas joyeux.
Diffusion originale : 02 novembre 1988
Diffusion française :
02 novembre 1988
Réalisat.eur.rice.s :
Chris Clough
Scénariste.s :
Graeme Curry
Guest.s :
David John Pope
,
Georgina Hale
,
Harold Innocent
,
Jonathon Burn
,
Mary Healey
,
Rachel Bell
,
Richard D Sharp
,
Ronald Fraser
,
Sheila Hancock
,
Tim Barker
,
Cy Town
,
Lesley Dunlop
,
John Normington
On se retrouve dans une colonie distante terrienne avec une dictature du bonheur assez bien retranscrite. Comme de nombreux épisodes de cette ère (Paradise Towers notamment), l’atmosphère 100% studio dégage quelque chose qui sert bien l’histoire. L’épisode était prévu pour être diffusé en noir et blanc pour coller à l’ambiance film noir qui s’en égage, apparemment. Mais finalement, la qualité du visuel fait que même en couleur, on ressent ce sentiment. Tout le world building est de qualité, et les quelques costumes cheaps ne me dérangent pas : ils servent de contraste justement, et appuient le ridicule de cette société hypocrite, qui ne jure que par la bienséance des apparences. Je trouve même les décors du Kandyman et de sa cuisine très réussis.
Un autre bon point est la qualité des dialogues. C’est somme toute bien écrit sur ce niveau-là, avec un Doc et une Ace toujours bien caractérisées - j’aime le fait qu’ils adoptent immédiatement une posture de revanche et de renversement du régime, une décision sans doute poussée par le format en trois parties qui nous épargne une partie entière dédiée à l’exploration du monde de façon nonchalante avant que le Doc se dise “ok on va agir”.
Il y a aussi quelques répliques méta sympa (cf. au-dessus), et la mention du nom du Doc “Theta Sigma” comme d’un surnom d’université, ce qui n’était pas explicite au moment où un ami de Four en parlait dans The Armageddon Factor. On pouvait ainsi tout à fait admettre que c’était le nom canonique du Docteur - et visiblement, Cartmel - ou quelqu’un - a souhaité changer cela et réinjecter du mystère dans le passé du Doc...
Certains personnages secondaires sont amusants - j’aime bien le dialogue entre Ace et la patrouilleuse qui a des remords sur sa vie. Mais il y a aussi quelques éléments bâclés ou un peu incohérents qui tirent l’épisode vers le bas. Par exemple, les patrouilleuses qui tuent immédiatement le détective privé dès sa première erreur. Ou le Doc qui peut juste se rendre sans problème dans la cuisine du Kandyman. Plus globalement, le côté poursuites/allers-retours est un des aspects du show qui vieillit toujours mal, et cela ne fait pas exception ici.
Je suis donc ultra fan du concept et un peu moins de l’exécution, même si cette intro reste assez engageante et que j’aime bien l’envie d’Ace et du Doc de se battre pour le droit d’être malheureux, ce qui est assez profond et agira clairement de fil conducteur à l’histoire.